Rodolphe Trouilleux : " Sur les traces des Goncourt, une nouvelle biographie de Sophie Arnould " p. 4-12
Pour rédiger sa biographie de Sophie Arnould, R. Trouilleux a suivi les pas des Goncourt. Il retrace les étapes de leur étude, d'une trouvaille chez un marchand d'autographes à la correspondance avec des historiens ou à la collection d'objets du XVIIIe siècle, en passant par de nombreuses recherches aux Archives nationales.
Jacques Landrin : " Les Goncourt et la Révolution : Histoire de la société française pendant la Révolution " p. 13-26
Dans l'Histoire de la société française pendant la Révolution, les Goncourt adoptent une conception nouvelle de l'histoire, s'intéressant aux menus détails de la vie quotidienne plus qu'aux grands événements politiques. Le récit, d'une allure capricieuse, accorde une grande place à l'anecdote, recréant ainsi l'atmosphère de l'époque. Le texte montre également l'aversion des deux frères pour les crimes de la Révolution, et leur nostalgie de l'Ancien régime.
Philippe Baron : " La Patrie en danger " p. 27-33
La Patrie en danger, pièce de théâtre en cinq actes écrite en 1867, évoque les grands moments de la Révolution française. Jouée le 19 mars 1889 au Théâtre-Libre, elle n'obtint pas de succès.
Enzo Caramaschi : " La Révolution dans les mœurs : À propos de paradis perdus " p.34-40
Dans La Révolution dans les mœurs (1854), les Goncourt exaltent le XVIIIe siècle pour mieux dénoncer la médiocrité du XIXe siècle. L'écriture qu'ils développent, très personnelle et différente de l'esthétique du >Journal, permet une réflexion sur leur goût de la concision et de la recherche du percutant, de l'instantané.
L'Europe des Goncourt
Alain Barbier Sainte-Marie : " Les années vagabondantes. 1850-1852 " p. 41-47
Entre 1850 et 1852, les Goncourt firent de courts séjours en Belgique, en Suisse et à Londres, qui laissent peu de traces dans leurs écrits les quelques allusions à ces voyages affirment surtout leur amour de Paris.
Élisabeth Launay : " L'Italie des flâneurs (1855-1856 et 1867) " p. 48-54
Dans un carnet de voyage, les Goncourt consignent tout ce qu'ils voient au cours de leur séjour en Italie, entrepris dans les années 1855-1856. Ces notes constituent la matière première de bien des écrits relatifs à l'Italie, et en particulier du récit intitulé Italie d'hier publié par Edmond en 1894.
Jean-Louis Cabanès : " Le voyage en Hollande : clichés et musée imaginaire " p. 55-62
La mention du voyage en Hollande dans le >Journal porte, dans la description des habitants, des paysages et des tableaux, la trace de la lecture de récits d'autres voyageurs célèbres. Mais le discours des Goncourt est plus réservé que celui de leurs prédécesseurs, et révèle leurs propres choix idéologiques et esthétiques.
Pierre-Jean Dufief : " Les Goncourt et l'Allemagne " p. 63-73
Peter W. M. Cogman : " Point de vue : Germinie Lacerteux et Phèdre " p. 74-79
Pierre Michel : " Un contemporain : Mirbeau et les Goncourt " p. 80-93
Pierre-Jean Dufief : " Inédit : La correspondance Goncourt-Barrès " p. 94-100
Christian Galantaris : " Deux cents portraits des Goncourt " p. 101-106
Colette Monceau : " Point de vue : Étude graphologique des Goncourt " p. 101-151